Tout le monde est d’accord pour reconnaitre que la crise sanitaire et les confinements successif vont durablement impacter nos habitudes de travail.
Moins de bureaux, moins de déplacement, plus de digital, plus de télétravail, les contours ne sont pas encore précisément connus mais une chose est sure : ces bouleversements vont aggraver la vulnérabilité des entreprises au risque Cyber.
Les faits sont là : depuis mars 2020, les attaques ont augmenté de 148% selon VMware.
A l’annonce du confinement, le 15 mars 2020, les entreprises ont dû recourir au télétravail dans l’urgence pour continuer à travailler. Ni les systèmes, ni les hommes n’y étaient forcément préparés. Il a fallu improviser !
Certains collaborateurs ont dû travailler avec leur ordinateur personnel, utiliser leur connexion internet non sécurisée. Les réunions en visioconférence sont devenues la norme, sans que la confidentialité des échanges soit toujours garantie…
On a alors vu fleurir les tentatives de phishing, les usurpations d’identité, les vols de données et autres ransomwares. Dans un contexte de crise sévère, un chef d’entreprise sur cinq paierait la rançon ! Afin de ne pas aggraver la situation…
Depuis les enseignements commencent à être tirés. La formation et la sensibilisation des collaborateurs est prise à bras le corps. Il est vrai que c’est la première barrière pour éviter les problèmes. Les systèmes eux-mêmes ont été adaptés : outils de sécurisés de travail à distance, systèmes d’identification renforcés, sécurisation renforcée des messageries.
Mais n’oublions pas que quelque soit les efforts déployés, aucune organisation n’est inviolable. Même les plus vertueuses se font surprendre… L’assurance cyber reste alors l’ultime protection, la seule qui garantit à l’entreprise de pouvoir s’en remettre car le risque est transféré sur les larges épaules de l’assureur…